samedi 17 janvier 2015

Il pleut ou il fait beau... (42)

En terrasse de hutte rideaux s'empilent en strates, toutes humides :
émue gaze aqueuse en œil du héros mécano porteur de bien-aimée
inoubliable en pente lumineuse avec plumes d'autruches en raie accueillante ;
écran ruisselant des bambous liés en pente faisant toit par-dessus Cinzano ;
brume évaporée qui fuite des marigots coupant la rue entre terrasses ;
même écran chez adipeux suspect, drainé sous couvert de bambous congénères,
et enfin voile de formes humaines en émeute, énervées en casque,
embrasées sous moumoute ou exubérantes en mains vides d'aérateur.
Corps sont en mouvement et sur les corps membres en tumulte,
en agonie les doigts dansent, bout vaporeux des lèvres tremblantes susurre.
Coulé en transat, imper tenant du plaid, je célèbre en béat
jugement des suspects : coupables – moumoute de traviole le prouve en sommet.
Dorénavant actions ponctuelles viendront subites ébranler le couple jusqu'à renverser.
Papier disparu aux rideaux tirés est de mémoire en instant lointain,
non refroidi en quête bien que mon corps repose en paix.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal(le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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posted by Lucien Suel at 07:12