samedi 16 août 2014

Il pleut ou il fait beau... (23)

« Tu n'as pas vu, en volant, papier glissé sous essuie-glace ?
Papier en volant, mot envolé, en travers du type au volant ?
Ton envol olé-olé était-il une parade volée au jeu de volant ? ».
Trop de questions. La connaissant : il y a cryptage, un code,
le v pour vendetta et je vole vers rives de Manacoa,
l'aéré y a été vu vivant, coulant douce avec cigare
sa vie éventée, mais y'a toutefois pas mal de sueur
et théâtre tendu des opérations laisse échapper bruit de métal lourd,
un bout de tombé qui roule en flaque. Je laisse immobiles
mains dans les poches. On entend la pluie sur tôle onduler,
un trou fait la flaque. Mais silence ensuite et léger froufrou :
il aère, c'est beau, mais on a attaché au mât
mon corps et je ne me ferai pas rouler en farine
par trois plumes d'autruches en mouvement. Je cherche la pointe,
pas le flou produit en plumes avec art par l'homme-ventilateur.
Pointe qui aurait écrit le mot fourré en poche de soie,
l'outil de la disparition est là : biseau trempé en encre,
on sait que plume crisse avec frissons et rideaux avec tirer.
C'est là que lettre a disparu et c'est ventilateur
qui en a organisé l'agencement pervers : en floutant des plumes
par le haut ce qu'il écrivait clairement avec leur pointe.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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posted by Lucien Suel at 07:12