samedi 12 juillet 2014

Il pleut ou il fait beau... (19)

Quand j'ouvris les yeux, passé ne se présenta pas simple ;
il filtrait à travers les rideaux et répandait demi-clarté glauque et cendrée,
ruisselait en gouttières, résonnait en tuyaux et, amarres larguées le papier-boucher
me rappelait lettre disparue en poche – et imper glissé from Dublin
sous la nuque, je m'étais vomi gras depuis bouche ouverte.
C'est elle qui avait tiré la porte et sur palier
je m'étais effondré, bras frigorifié s'était déplié sur moquette
– le rebond lent de ma main en grand l'avait ouverte
et mes doigts crochus n'avait rien laissé échapper de captivant
sinon un vide qu'ici les vivants sont rares à apprécier.
« Tu as fait quoi du papier-boucher sur quoi des calculs savants
révélaient peut-être plan pour retrouver la missive ? Non retrouvée en instant
elle agit négatif sur ce qui en mon ventre blanc rondelet
a fait cesser les règles, ce que ton seul représentant séminal
a réussi à créer, ton fameux spermatozoïde tu dois le protéger ! »
Je l'ai jeté ; c'était un emballage de tranches, point !
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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posted by Lucien Suel at 07:27