vendredi 28 février 2014

Poème express n° 590

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jeudi 27 février 2014

Jean-Pierre Bobillot [arithmogrammes] 8


chant carré

(métronome : cadence 82)
à Remy de Gourmont

o r   c e   D é s e r t   d e   p
i e r r e s   v i v e s   é c l a
t s   d e   t e l   S o n g e   M
Y s t i q u e   &   b l ë m e   l
’ â m e   e s t   l i v i d e   &
b l e t t e   l e   c o r p s   d
u   C h r i s t   d ’ I s s e n h
e i m   e n   e s t   l ’ i n c u
n a b l e   i n c u r a b l e   Y
M a g e   e n   c e   D é s e r t
o ù   s e   c o n s u m e   m o n
u m e n t   d e s   é t e r n e l
l e s   M a r g e s   a u - d e l
à   d u   V i t r a i l   d ’ o e
i l   d ’ e X t a s e s   l e   R
é c i t a n t   d e   P r ô s e s
e n   l a n g u e   m a l a d i v


[juillet 1983 + avril, octobre 2003]

J.-P.B.

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mercredi 26 février 2014

Phrases (9) par Ralouf

En japonais, on parle des "oreilles du pain" pour designer la croûte molle du pain de mie.
La mie serait donc le visage du pain. Une tranche, un visage et ses oreilles.
Un visage pâle avec quatre oreilles, dont une sur le haut du crâne et une sur le menton.
Manger du pain de mie, c'est manger "le monstre aux 21 visages", les justiciers seront ravis de l'apprendre.

Près de chez moi, l'hôtel de passe "Papion" (pour papillon certainement, mais je pense plutôt au singe cynocéphale papion, le babouin). Ha ha, dit Bosse-de-Nage. Rêverie sur les verbes papillonner, singer.

Un homme dans le train, la cinquantaine, l'air sérieux, portant un masque hygiénique. Lorsqu'il bâille (assez souvent), ses lunettes s'emplissent de buée.

Lu : "J'ai mal à l'espace", "elle mange beaucoup de gâteux"

Il y a, c'est maintenant évident, un petit monsieur sur la tête du chien.

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mardi 25 février 2014

Sombre Ducasse (version justifiée) 70

& tous ces autres soirs vie organique

c'est le cas terrestre la couronne de
fleurs & bracelets saran wrap gouttes
de sang qui perlaient à la lisière de
la muqueuse vomissant dans la cuvette
immaculée trop petit pour tirer cette
chasse sur la châsse dans le jardin à
nouveau la tête alourdie par les gros
citrons et le ciel s'il n'y avait que
lui elle court sous l'averse de plomb

en chutant dans la porte trouée Brige
s'arrête & saisissant la clef qui lui
pend entre les cuisses se glisse dans
la serrure ouvrant la porte & ce ciel
ni bleu ni rose où respirer le combat
de rage toute la nuit chaude une joue
déchiquetée vapeurs ammoniaquées dans
son vase en cristal de Venise éternel
infini éternité mais déshabille-le et
fais glisser ce short et il est corps
sans vie qu'on agite près de lui avec
Paul Molémort levant le pouce avec la
barmaid du bistrot des poètes vous en
avez besoin quand à voix haute sur la
route milano-venezia vous fourguez un
chef d'oeuvre en fait tout a commencé
quand il s'est réveillé dans une nuit
chaude islamique sur la scène enfumée
embrumée Mr. Van Vliet il portait une
redingote marron en velours bottes de
cuir à revers & tapait du pied liasse
de poèmes à la main The Mascara Snake
soufflait CG s'est extirpé de dessous
cette couverture à grain rude et il a
trébuché vers la scène enjambant tous
les dormeurs sur le passage Beefheart




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lundi 24 février 2014

Mythologie 2


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samedi 22 février 2014

Il pleut ou il fait beau... (2)

Enfilée en doublure alors que pluie vient de cesser de tomber
et que lourds nuages stagnent et s'accumulent au-dessus des collines.
Un lion en cage dans les poches. Ténèbres. Quelle heure est-il ?
J'ai des capitales à prendre, des ponts dominants à renverser !
Un geste sec pour tirer le rideau et puis la lettre,
papier, le mot que j'ai froissé en poche de soie ;
je ne quitte jamais mon imper beige avec mes mains dedans.
Nerfs tendus avec cigarette, je marche dans la chambre soudain noire.
« Dans le noir ? », elle entre avec ses cheveux bruns et mouillés
et fait comme l'encolure d'un chien sur le parquet.
Je dis oui et je réfléchis dans le noir ma chérie,
devant la lune, si tu vois ce que veut dire ombre
et le verrou claque – bagués ses doigts l'ont fait tourner –
la lune se met à disparaître derrière un toit d'immeuble
comme ça, avec le métal du pêne qui claque son vêtement,
comme elle toute en pluie le jette sur un perroquet chrome.
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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vendredi 21 février 2014

Poème express n° 367

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jeudi 20 février 2014

Jean-Pierre Bobillot [arithmogrammes] 7

7.
-------------------------------lgurance-------
----d.Se tord.Les pép.Pap.Pup.Pulp.Pest.Post.P
tord.Les pép.Pap.Pup.Pulp.Pest.Post.Pst!Petite
ottes.Hot hottes.Blanchesouroses des petites f
------------------------------s petites fibr.F
s.La pointe,aux ongr.Gles verd.Gri-gri.E,aux o
rg.Te,aux ogr.Nte,aux ogre.Inte,aux ogres.Oint
e,aux orages:petit pou,bée!d’un gest----------
tit’s fill’s aux yeux br.Mouill.Ches bées!d’un
----lle s’était pench-----ée,juste au bord,exh

erversatilité,sur les barques,étaient ma seule
ées,ne geignent.Écoute,presque collées.Lisses.
Se le.Se.Ne b.Presq.Brib.Bulb.Brûle.Vil méat!s
e dit-elle.Brequin!s’dilate&détale,têtard haga
rd,ilote!-------------------------------------
-----------------mme imperceptible.Imperçu.Imp
nent,peut-être.Du genou au cou-de-pied.Se tor-

---dessus l’autre en la fine pellicule luisant
peu trop pâles,soyeuse sous la lumière aff.Ffr
e,un peu trop pâles,sous la lumière affabl.Aff
uisante,trop pâles sous la lumière affad.Affl.
Affr.Ffl.Trop pâles,sous la lumière affaiblie,

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mercredi 19 février 2014

Phrases (8) par Ralouf

Rêve : un oiseau en carton me dit être la réincarnation d'un emballage de cannelés Monoprix Gourmet.

Couper la carte postale en deux, horizontalement, pour ne garder du Pavillon d'or que son reflet.

Un poème dont vous êtes le héros.

À côté des tombes, un petit parc pour enfant avec des chameaux multicolores.

Devant la gare, un chien bien sage est assis dans le panier d'un vélo. On se regarde.

Suite du rêve de l'oiseau en carton : ne pouvant pas voler, il m'a demandé de lui ajouter une ficelle, pour devenir cerf-volant.

Cette nuit, les coiffeurs peignaient et coupaient les cheveux d'une dizaine de têtes en plastique souriantes.

Dans la même rue, l'enseigne d'un restaurant de curry indien a été placée à l'envers, sans doute pour ceux qui marchent sur les mains.

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mardi 18 février 2014

Sombre Ducasse (version justifiée) 69

pcp sur tes yeux engloutie elle court
jambe sur l'eau une note une nouvelle
drogue dégueulasse a fait des ravages
d'est en ouest pcp n'y touchez jamais
descendez les dealers qui vendent une
telle saloperie aux enfants pcp ça se
fabrique très facilement c'est simple
un anesthésique puissant pour soigner
les rhinos et aussi les chevaux jadis
employé dans les zoos & les fermes on
ne redescend pas je connais une jeune
femme qui s'est arraché les yeux elle
s'est tuée les meurtriers saupoudrent
cette saloperie sur du persil du shit
mélangent ça avec n'importe quoi bref
drogue incontrôlable bref méfiez-vous
les fourgueurs ont la main lourde CPW
extrait d'une lettre à CG 23 mai 1977



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lundi 17 février 2014

Mythologie 1


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samedi 15 février 2014

Il pleut ou il fait beau... (1)

Il fait beau à Manacoa, c'est rose derrière les palmiers
noirs et qui seront bientôt dans le noir de la nuit.
Des types font de l'air avec une plume d'autruche,
des faisceaux et ça fait frou-frou entre air et les plumes.
Il pleut ; les femmes ont de gros seins, des globes laiteux
et jumeaux faux sur l'arrière quand elles marchent en talons.
Le type arrive, mains – quelque chose ne colle pas en paysage –
dans les poches de son imper, il trifouille avec ses mains,
où est ce papier continue-t-il, il déforme ses poches en surface,
les doigts bougent là-dessous, la soie en doublure n'atténue rien
du froissement qui résonne, fouille, farfouille, trifouille dans ses fouilles,
ça lui grattouille le fenouil, où donc est passée cette bafouille ?
Entre le soleil couchant de Manacoa – ce soleil au ciel rose –
et imper genre Dublin en hiver fourré de soie en poches,
c'est là que ça déconne en paysage et en habillage,
c'est là que je vais retrouver cette lettre, en laquais
du possible, c'est là qu'est l'impossible, la bafouille
devrait être là, où ai-je fourré truc qui relie en éminence
l'imper de Dublin et le paysage rêvé du genre Malibu ?
à suivre...
« Il pleut ou il fait beau tout le temps au début », un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute ressemblance, y compris en URSS.

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vendredi 14 février 2014

Délivrance de la vérité

Carré de "Mots liés", expérimentation poétique par Aunryz .

Un poème à lecture ralentie. Slow-reading poem.

il y a dans ces carrés de lettres mêlées
lorsque tout se passe bien
de quoi créer une pénombre

dans laquelle 
de petite clartés étonnées
(d'être ainsi isolées)
peuvent être transfigurées
pour un temps
                     Aunryz
Voir aussi les Compressions.

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jeudi 13 février 2014

Jean-Pierre Bobillot [arithmogrammes] 6

6.
-----absente,rêveuse,ou fatiguée,satisfaite d’
te,--veuse,ou fatiguée,--------te d’avoir enfr
satin,ou----------------oir enfin fr.prouvé.cr
--sfaite d’a------nfin fr.prouvé.crevé la pros
e---n trou---la position la plus--------------

-uée d’où je.De la chair un peu.De la sueur:de
-s deux cuisses,du fauteuil,des rames.Du fr.Tr
-de ses odeurs.De ses jambes fr.Tremblement d’
ses pensées.Le bord de la barque,les petites c
------llicule.Le brouhaha des choses &.Silence
&.Le claquement des choses &.S fragments où l-
-es choses où,progressivement,le.Se perdait;ne

catin?ou réservant l’intimité de se--------s.L
verse.Mais,ces bas de grés.Rs.Résille que jour
d’h.Bl.Blouïe.J’oui.Jui.Lui.Ll.Lue le je.L’jeu
de je leu-leu.Perluisance de la peau,plus perv
mui.Berlue je luisance de sa peau,plus perv.Qu
je lui avais vue quelquefois.Rouge.-----mbleme
n geste.-----vement régulier&lent,comme subrep
Elle a rêvé,sans doute.Te rêve ou te.Rêve au v
errou.Ève erre où.Jouet du rouet triomph.Phal-
----------------------------------------------

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mercredi 12 février 2014

Phrases (7) par Ralouf

J'ai mal lu les caractères, j'ai cru que mon train express à destination d'Iwaki s'appelait "Super Furet".

*Mon train s'arrête à la station étrangement nommée Shitte 􀧲􀤖 (en sachant que 􀧲 signifie fesses et 􀤖 main).

Faire des expositions dans les poubelles est si facile et si amusant !

À la grande gare de Ueno, un pigeon se dirige tout seul vers les Shinkansen.

Avec deux tiges centrales de brocoli, elle change quatre fois de visage : cornes frontales, dans les oreilles, sortant des yeux, sur le nez.

Fantômas, pour changer de visage, sʼinjectait de la paraffine sous la peau.

J'aime bien le mot "fada", qui vient de fée, je crois. À Marseille a existé un épigone de Dada appelé "mouvement fada".

À Reims, ma mère habite lʼancienne maison familiale Meyrat, dont le fils Robert est connu pour avoir fait partie des Phrères Simplistes, aux côtés de Daumal et Gilbert-Lecomte. Nyctalope, il “hantait les sommeils” de ses amis. À part une thèse de médecine et quelques lettres, il nʼa rien écrit. Émotion de découvrir gravées dans le bois ses initiales, “M.R.”, sur une poutre au premier étage. Jʼai pensé, plus ému encore : on a là ses œuvres complètes.

* NDE : Désolé de n'avoir pu reproduire les idéogrammes.

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mardi 11 février 2014

Sombre Ducasse (version justifiée) 68

moteur épouillage regretterez-vous le
chariot bâché et les chevaux de frise

cheveux de brise grand ciel taciturne
de 1986 Brigitte et son docteur Omnes
s'étaient endormis pendant une chaude
nuit islamique en 1976 une nuit qui a
dégouliné des vitres brisées onze ans
de plus couvertures franges déchirées
grain rude il guette la mélancolie il
dévide patiemment leurs cheveux mêlés

leurs chevaux alors c'était pour tous
un devoir de délier Brigitte du métal
(lourd évidemment) au moyen de lampes
à souder tout en y intégrant aussi la
dignité possible la ressemblance dans
l'espace-temps le docteur pense à une
masturbation inopinée quoiqu'un rhume
persistant le handicape gravement pas
d'insistance l'air se raréfie vite en
un instant Brigitte l'embrassouille &
comme Paul Molémort c'est arrivé mais
quoi on n'y comprend plus rien & donc
là il faut crier crier le poète & son
enfant il s'en souvient cette joyeuse
fable animalière du docteur Omnes svp

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lundi 10 février 2014

Hommage à Pierre Garnier (1928-2014)

Le début : "le vieil être va mourir ; il se demande ce qu'on va écrire sur sa tombe :  / « A vécu la disparition des bouvreuils. »"
La fin : "le chemin qui mène au cimetière / prenait naguère les chevaux par la taille / / mais il n'y a plus de chevaux."
Entre ces deux visites au cimetière, des courts versets, méditation poétique (Dieu a détourné son regard des hommes) et retour vers l'enfance (Toute une vie pour être simple, pour écrire simplement).
Le vieil être recueille le corps du bouvreuil (Mater Dolorosa).
Le vieil être est vaste et en lambeaux mais il porte l'enfant qu'il fut, fidèle à l'enfant qu'il fut.
Traits, cercles, points, Pierre Garnier nous montrait le monde.
Ici, quelques mots, nous voyons la vie et la mort. 
Le cimetière reproduit le village. 
Les tombes ont la forme d'un sonnet.
C'est émouvant, simple et beau.
Pierre Garnier a vécu la disparition des bouvreuils, a vécu la disparition.

Lucien Suel

J'ai écrit ceci en 2000 dans le Cahier Critique de Poésie, pour rendre compte de la parution de ce petit livre de Pierre Garnier "A vécu la disparition des bouvreuils" - publié chez Fidel Anthelme X.
Pierre Garnier a retrouvé ses bouvreuils le 1er février à Saisseval.

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samedi 8 février 2014

Le Train de Tarkos 72 (terminus)

Christophe Tarkos

Le Train (72)

—————————— N'ai. —————————— Ai. Le je ne me. Me le ne je. Ne je le me. Je me ne le. Me ne le je. Me je ne le. Le je me ne. Je me le ne. Le ne je me. Ne me je le. Me je le ne. Je le ne me. Le ne me je. Me le je ne. Je le me ne. Le me je ne. Ne me le je. Ne le je me. Le me ne je. Je ne me le. Ne je me le. Me ne je le. Ne le me je. Je ne le me. Je ne est je. Je ce. Je ne ce. Je ne ce le. Je ce ne. Je ne le ce. Je ne ce. Je ne le le ce. Je ne ce. Je ce ne. Je ne me le ce. Je ne ce ne. Je ne le ce. Je ne le le ce. Je ne me ce le. Je ne le ce le. Je ne me le ce. Je ne ce le. Je ne ce. Je ne le. Je ne c'est. Je n'est ce. Je ne me ce je. Je ne le veux. Je ne me le. Je ne eux. Je ne n'ai-je. Ce le. Ce n'est je. C'est je ne. C'est je. C'est ce ne. C'est je ne ce. C'est me je. C'est me. C'est. Ce je. Je ne. Le je. Je ne. Je ne le. Je ne le. Ne je. Je ne. Le je. Je ne. Je ne le. Je ne le. Ne je. Je je. Ne ne. Le le. Je ne ne. Je je. Je je ne. Ne je. Ne je le. Je n'ai. Je n'ai le. Je n'ai je. Ce je ne. Je ne c'est. Je ne eux. Je ne n'ai-je. Ce le. Ce n'est je. C'est je ne. C'est je. C'est ce ne. C'est je ne ce. C'est me je. C'est me. Ce je. Je ne meule. Je ne nie. Je ne m'en vais. Je ne m'en ai. Je ne m'en nie. Je ne m'en, je n'en, je ne me, je ne le veux. Ne je, je ce n'est, ne je ce n'est mie, ce n'est ni mie, ni eux, ni me, ce ne me l'est. Je n'est je ni eux. C'est je, ce n'est. Je n'eus. Je dis je n'eus, je ne l'eus, je ne dis je n'ai ai, je n'ai, je n'ai je, je n'eus je, je n'ai me, je n'eus me, je ne m'eus. Ne je, ne me, ni je, ni me, ni il, ni eux, ni ne me le, ni ne me voit, je ne nie. Je ne eux. Je ne me le. Je ne hue. Je nie ce que je n'eus. Je ne nie, je ne dis mie, je ne dis je, ni est, ni ce, ni c'est, ni le, ni ils, ni me, ni je ne me le dis, ni je ne me le nie, ni je est ce, ni je est ne. Je ne ai je. je n'ai ni eu, ni nié, ni eu, ni hué, c'est, ne, je, ne je, je ne, je n'ai pas, je ne m'ai, je n'est, je ne est je ne, je ne m'eus, ce est je est ce je est ce ne, ne je est, et nie-je, est je nie, dis je. Je n'eus ni je n'eus. Je n'eus me. Je ne m'eus eu. Je n'eus ni eus, ni n'eus, ni n'eus me, ni ne m'eus, ni n'ai, ni n'ai me, ni eus eus. Je ni eux, je ni eux , je ni eux, je ni eux, je ni eux. Je n'ai où, ni n'ai, ni n'ai où. je n'ai je. Je nue. je ne noue. Je ne me noue ne me dit pas. Ce je ne m'en nie, ce je ne m'en veux. Je ne m'emmêle. Je ne me suis. Je ne me. C'est. Ce n'est. Je ne me. Je n'ai. C'est je ne me. Je ne me nulle. C'est je. C'est je ne, c'est ai, c'est n'ai, c'est je, c'est j'. Je ne ce. Je moi. je ne me mêle, ce je ne le meule, ce je ne moule, je ne se veulent, ni n'ai je, je ne me nuent, ni suis nué, je n'ai, je n'hue. Je ne gifle. Le je ne me. Me le ne je. Ne je le me. Je me ne le. Me ne le je. Me je ne le. Le je me ne. Je me le ne. Le ne je me. Ne me je le. Me je le ne. Je le ne me. Le ne me je. Me le je ne. Je le me ne. Le me je ne. Ne me le je. Ne le je me. Le me ne je. Je ne me le. Ne je me le. Me ne je le. Ne le me je. Je ne le me. Je ne meule. Je ne nie. Je ne mens. Je ne veux. Je ne me nie. Je ne me veux. je ne me mens. Je ne m'en vais. Je ne m'en ai. Je ne m'en nie. Je ne m'en, je n'en, je ne me, je ne le veux. Ne je, je ce n'est, ne je ce n'est mie, ce n'est ni mie, ni eux, ni me, ce ne me l'est. Je ne meule. Je ne m'ai. Je n'eus. Je ne nue. Je ne. Je ne nue. Je ne me nue. Nieu, je n'eus, nieu, je n'ai. Non ne me. Je n'en eus, je ne m'en eus eu, je ne me l'ai, je ne me l'eus, je ne me le nie. Je ne dis. Je ne nie ni je ne mens ni ne me mange ni ne me dis. Je ne m'eus mû, je ne m'ai mû, je n'eus, ne me veulent, je ne me mets. Je ne c'est je ne ni. Je ne me suis. Je ne m'ai. Je ai. Je ne nie. Je n'est je ni eux. C'est je, ce n'est. Je n'eus. Je dis je n'eus, je ne l'eus, je ne dis je n'ai ai, je n'ai, je n'ai je, je n'eus je, je n'ai me, je n'eus me, je ne m'ai, je ne m'eus. Ne je, ne me, ni je, ni me, ni il, ni eux, ni ne me le, ni ne me voit, je ne nie, n'ai-je. Je ne mens. Je ne n'ai, je n'ai ni eu, ni nié, ni eu, ni hué, je ne c'est, ne, je, ne je, je ne, je n'ai pas, je ne m'ai, je n'est, je ne est je ne, je ne m'eus, et nie-je, est je nie, dis-je, et je dis, dis je ne le veux, dis je ne l'eus, dis ni, ni eus, ni n'eus, ni n'eus me, ni ne m'eus, ni n'ai, ni n'ai me, ni eus eu. Je ne dis pas je, je ne dis, je ne veux ne me lève, ne me dit ni ne m'est, ne me veut ni ne lève, n'est ni eux, ni moi. Je ni eux, je ni eux , je ni eux, je ni eux, je ni eux. Je n'ai où, ni n'ai, ni n'ai où. je n'ai je. Je nue. Je ne meulent, ne veulent, ne disent, ne volent. Je n'annulle. Je n'ai. Je n'hèle. Je n'hue. Je ne moi. Moyeu. Vœu. Je n'ai. Je ne. Je ne mêle. Je nue. Je ne vois. Je ne me suis menti. Je ne m'en veux. Je ne me vois, je ne nie, je ne m'annule, je ne nue, je ne m'en veux, je ne m'en noue. Je ne m'en noue ne me dit pas. Ce je ne m'en nie, ce je ne m'en veux. Dis je. Je ne m'emmêle. Dis c'est je. Je ne me suis. Je ne me suis vu. Je ne me. C'est. Ce n'est. Je ne me. Je n'ai. C'est je ne me. Je ne me nulle. J'ai. J'ai. C'est je. Je n'ai nullement. C'est je ne, c'est ai, c'est n'ai, c'est je, c'est j'. Je ne gifle. Je ne me gifle. Je ne gifle. Je ne hue. Je n'hue. Je ne me hue. Je ne m'heurte. Je n'eus giflé. Je n'ai pas giflé. J'en heurte. Je ne m'heurte. Je n'ai pas hué. Je n'hue. Je ne me nue. Je ne gifle. Je ne me heurte. Je ne nul. Ce je ne nul. Ce je n'eus. Je n'ai ni hué, ni nul. Je n'ai eu à héler. Je n'hèle. Je ne me suis loin, je ne suis à héler loin, Je n'ai à, m'huer loin, je ne l'ai pas, je ne me suis hélé, je ne me suis mené ni nié ni hué, je ne me, je ne l'est, je n'ai ni je ni me ni mené ni meule, ni nullé, ni hélé. Je ne meule. Je ne m'hèle. Je n'ai dit. Je ne m'hèle. Ce ne meule, ne me mène. Il ne me mêle. Je n'ai dit ni n'ai eu dit, n'ai eu mené, ni nié, ni niché, ni eu, ni eux, ni n'ai eu eux, ni ai eu hélé. Je ne me noie. Je ne m'éloigne. Je peu de ce je, je, le peu de ce je, ni n'hèle ni n'hue. Je ne me vois, je ne me vis, je ne me noie, je ne poids. Ce peu de je ne veux. Le peu de ce. Je, nu. Ne m'hèle. Le me de ce peu de je vois veux dis nie mêle de peu de poids ne voit. Je ne me noie ne me poisse. Soigne. Vois. Je ne d'elle ne m'elle, d'elle, n'ai, m'est, elle, d'elle, je ne, je ne suis ce n'est. Je mouds. N'entame, n'est même ne me lève, n'est même. Le peu de ce je n'entame. Je n'y eux. Je n'y eux. Aies. Je ne m'entame. Je ne me heurte. Le peu. N'ai-je peu. Le peu de me. J'y vois. Vois y. Peuple. Je ne. Ai-je. Je ne. N'ai-je. Me. Je je. Ne ne. Je ne. Le le. Je ne le. Je ne. Je n'ai. Ai-je. Je ai. Me. J'. Je n'. Je est je me. Je me est je. Je m'ai. Le je ne me. Me le ne je. Ne je le me. Je me ne le. Me ne le je. Le je me ne. Me je ne le. Je me le ne. Le ne je me. Me le je ne. Le me je ne. Je le me ne. Ne me le je. Le me ne je. Ne le je me. Ne je me le. Me ne le je. Ne le me je. Je ne me le. Je ne me le. Je ne meule. Je ne me meule. Je ne ce. Je ce ne. je ne le ce. Je ce. Je ce ne. je ne ce le ce. je ne ce le me. Je n'eus ce ne. Je n'eus ce ne l'est. Je n'ai ce le. Je n'eus ce le ce. Je ne n'ai je. Je n'ai eu ne je. Je ne l'ai ce ne le. Je ne l'ai eu. Je ne l'eus ce je ne le ce. Ce le. Ce je ne l'ai ne ce. Je n'eus. N'ai-je. Je ne l'eus. Ne l'ai-je. Je ne le ce, N'ai eu ce le. J'eus. Je ne mens. Je n'ai nié. Je ne nie. C'est je. Je n'eus d'eux. Je n'est ni eux. C'est je. Ce n'est. Je ne mens. Je dis. Je ne nie. Je ne dis je n'eusse. Je n'eus. Je ne nie je n'eus, je ne dis ni ne ni je ni me ni moi. Je n'ai, je n'eus ni je n'eus, je n'ai ai, je n'ai je, je n'eus ai, je n'eus je, je ne m'eus, je ne me suis eu, ni ne m'eus, je ne m'ai, je ne me suis. Dis je ai ni. C'est moi. Je n'est ni ce je ne. Je ne dis. Je ne nue. Je ne eux. Je ne il. Je n'hisse. Je ne me mens. Je n'en nie. Je n'ai ni il, ni ce, ni m'ai. J'en nie. Je ne mens. Je n'est, ni veulent. Je n'eus. Non, ne me. Je ne le. Je ne l'ai. Je ne m'ai. Je ne me le nie. Je ne me le mens. Je ne me nue. Je n'ai ni eu, ni nié, ni eu, ni nué, ni eu, ni hué. Je ne veux. Je n'ai pas nué. Ne voit. Ni il, ni moi, ni ne, ni ce, ni c'est, ni eux, ni lui, ni me. Je ne me vois. Ni je, ni le, ni ne veux, ni ne ce le, ni ne mens, ni vois, ni virent, ni veulent, ni ils. Je ne me veux. Je n'hèle. Ne me dis pas. Dis je. Ne dis pas. Je. C'est. Je ne. Je ne le nie. C'est je ne me. C'est je ne le ce. est me je. Moi. C'est ai, j', n', j'ai, n'ai, m'. Ce ne je. Je ne suis menti. C'est ce n'est. Le ce ne. Le n'est d'eux ce ne ni ce je ne ce ni ce je ne le ce ni c'est ce. Je ne meus. Eux. Je ne meus. Je nue. Je ne ce. Je ne me noie. Je ce n'est ni n'ai- je ni nues. Je n'annule. Je est ce. C'est ce, le, me, de, ne, le, veut, je ne. Ce je n'eusse. Ne dit. Je ne veux. Je n'ai. J'eus ni. Je ne me suis vu. Je ne veux ne dit. Je ne veux ne lève, ne me lève, ne me dit, ne ne m'est. C'est moi je. Je ne me nue. Je n'eus. Ce je n'est nu. Ce je nu ne se l'est. Ne se donne. Ne se dit ni ne me, ni ne le veut, ni ne nis pas. Le j'eus, nu, n'annihile. Ne nie. Ne se dit pas. Je ne mens. Je n'ai pas menti. Je n'annule. Je me. Je ne. Je n'ai moi. Je n'ai où. Ni n'ai où. Ni n'ai je. Je ne me meulent, ne me disent, ne me veulent, ne me volent, ne me lèvent. Je ne me lève. Je ne me mens, je ne me vois, je ne me noue, je ne me noie, je ne me nue, je ne le veux, ne le, je n'ai nul, je n'ai ni le veux, ce, ni d'eux, ni de moi, ni ils, ne ce, ni n'est, ni ne me noue, je n'ai nullement. Je ne. Je n'ai. Ne mêle. Je ne m'en veux. Je ne m'en noue. Je ne c'est moi. Je de m'en. Je n'ai nié, je ne nie, je ne le nie, ce je ne mens, ce je ne m'en nie, ce je ne me le mens, ce je ne me le donne, ce le ne ce, Ce ne me le donne. Je n'hume. Je ne me mêle. Je n'ai pas giflé. Je ne gifle. Je ne hue. Je ne me hue. Je ne me heurte. Je n'heurte. Je n'ai pas hué. Je ne me suis pas hué. Je ne gifle. Je ne heurte. Je n'ai pas volé. Je ne m'annule. Ce je n'est nul. Je ce n'ai nul. Je ne meus. Je n'ai ni annulé, ni nié, ni voulu, je n'ai ni eu à m'huer, je n'ai loin, je ne m'éloigne, je ne m'ai nié, ni mené, ni eu, ni moulé, ni meulé, je ne meule, je ne me suis, je ne m'ai, je n'est. Il ne me moule, il ne me mène, il ne me mêle. Je ne me moule, je ne me mène, je ne me mêle. Je n'ai ni eu nié, ni niché, ni eu, ni n'ai eu, ni n'ai eu hélé. Je ne le meule. Je ne ce le. Je ne le ce. Je ne me le ce. Je ne veux. Je nie. Je ne le veux. Je ne l'ai pas. Je ne les ai ceux ne et c'est je. C'est eux. Je ne c'est. C'est je ne me. Je ne le c'est. Je ne c'est. Je ce, je suis ce ni ne ni ce. Je ne me suis, je ne c'est ni je ni me ni y ni ci ni ce ni veux ni dis ni si ni eux ni mie ni vois ni moi. Je gneux. Je n'ai. Je n'ai eux. Je ne. Je n'ai d'eux. Je ne d'eux. Je c'est. C'est moi. Je n'ai pas. Je ne mens. Je ne nie. Je ne me mens. Je ne me nie. Je n'eus ni je n'eus pas. J'eus ne me. Je ne m'eus. Je ne m'avais. Je ne m'ai. Je ne me l'eus eu. Je ne l'ai, ni eu, je ne l'ai ni eu, ni ne m' eus, ni ne mis, je ne l'ai pas me. Je ne me meule. Je sais, je ce n'est ni ce ne moi ni mie ni moi ni eux ni dit ni veux ni me ni le ni ni. Je ne me l'ai. Je gneux, gneu, Je ne gneux, gneu, je ne, nieu, nieu, nieu, je ne me nie ni ne me veux, ni n'est ni me ni moi ne. Je ne le. je ne le. Le peu ne ce, le peu n'est, et ne nie. Un je de peu qui n'est et est je ne. De peu de. Ni je, ni ne, ni moi, ni eux. Le peu, je qui ne, le peu, je qui ne dit, je ne dis je. Je ne me noie. Je n'ai noyé. Ce peu, ce je peu, ce le peu de je, de peu de je. Ne n'ai n'a n'y n'ont n'est. J'ai ne. Ne meule. Ne m'y mêle. Ne meut. N'en. Je ne m'hélais, ne m'huais. N'eus pas. Je ne meule. Je ne l'ai. Je ne veux. je ne veux. Je n'ai ne nie. Je n'ai nié. Je ne veux ni. Je ne dis. Je ne me nie. Je ne me le dis. Je ne me suis. Je ne me suis pas. Je ne le suis. Je ne me le suis. Je n'ai ni mis ni dis. Je ne suis pas en mie. Je n'ai pas en moi nier ni je ne mens à moi ni ne me mange, je ne me mens, je ne c'est je ne ni. Je ne m'eus eu. Je ne m'eus eu menti. Je ne me suis mû. Je ne l'eus eu, ni j'eus, je ne l'ai, je n'ai, ni eux, ni veulent, ni le, ni le ce, ni il, ni je ne sais, je n'ai eu, je n'ai. Je ne m'ai. Je ne m'hèle. Je ne dis celui qui je nenni. Je ne dis ce que je n'eusse que je n'eusse eu. Je ne me veux. Je nie ce que je n'eusse, je ne nie que je n'eus, je ne me mens, je ne dis mie, je ne dirai ni à eux ni à mie ni à je ne me le dis ni ne me le nie. Il ne dit ni ne nie lui. Je n'est, je ne me est, je n'ai me est, je ne l'est, je ne n'a, est je, est je, est je, est je, nie, est je, dit je, est ni, dit eux, est ni, est ni je, ni eux, ni mie, ni me, ni moi, ni ce. C'est moi je. Je ne me le veux. Je ne me meus. Je gneux. Je ce. Je ce ne. Je ne ce. Je ne ce ne. Je n'y ai. Je n'y ai ce je ne. Ni ce je ne ce ne, semel je seulet ce je nu. Je gneux. Gneu. Je n'eus. Ceux ne sont ce je ne sais. Ceux ne. Ne l'eus, n'eus eu, je n'ai nul, je ne mens, je ne m'en nie, je ne noues, je ne m'en noues, je ne m'annule, non, je ne ceux d'eux, je ne me le veux, je n'ai ni nul, ni veux, je n'ai ni me le veux, je ne le veux, seulement nullement, je ne. Je ne me dis pas le, je ne me dis pas je, je ne me le dis pas, je ne me le dis. Je ne veux ne me lève, je ne veux ne me dit, je ne veux ne me lève ni ne me dit ni ne m'est. Je ne vais. Je n'y ai pas. Je n'y suis pas. Je n'est suis n'ai pas ne gnieu, je nie, je ni eux, je ni eux , je ni eux, je ni eux, je ni eux. Je ne moyeu. Je ne veux ceux, je ne ce veux, je ne me meule, je ne se meulent, je ne se veulent ni ne je, je ne veulent, je ne veulent ne me lève, je ne veux ne me dit ni ne me nie ni ne m'est. Ne m'est pas je. Le ne veux je. Je ne meule. Je ne meus. Je ne le me. Je ne moi. Je ne le moi mie. Jamais je ne l'ai moi mie. Je ne ce me. Je ne ce moi. Je ne le veux. Je ne le eus. Je ne l'eus moi. Je ne le moi ni ne me l'eus ni ne me vois ni le moi. Je ne le mie. Je ne mens. Je dis. Je ne nie. Je n'eus. Je dis que je n'eusse. Je n'eus. Je dis, je ne nie je n'eus. Je ne dis ni ne ni je ni me ni moi ni ce ni le ni eux. Je n'eus ni ne m'eus, je n'ai, je n'ai je, je n'eus je, je ne m'eus, je ne l'eus je, ni ne m'eus, ni n'eus je. C'est moi. Je ce n'est pas je, je n'est ce pas je, ce je n'est pas ce je, je n'ai ne pas, je. Je dis ne. Je ne nue. Je ne eux. Je ne il. Je n'hisse. Je ne me mens. Je n'en nie. Je n'ai ni il, ni ce, ni m'ai. J'en nie. Je ne mens. Je n'est, ni veulent. Je n'eus. Non, ne me. Je ne le. Je ne l'ai. Je ne m'ai. Je ne me le nie. Je ne me le mens. Je ne me nue. Je n'ai ni eu, ni nié, ni eu, ni nué, ni eu, ni hué. Je ne veux. Je n'ai pas nué. Ne voit. Ni il, ni moi, ni ne, ni ce, ni c'est, ni eux, ni lui, ni me.Je ne me vois. Ni je, ni le, ni ne veux, ni ne ce le, ni ne mens, ni vois, ni virent, ni veulent, ni ils. Je ne me veux. Je n'hèle. Je ne me nue. Je n'eus. Ce je n'est nu. Ce je nu ne se l'est. Ne se donne. Ne se dit ni ne me, ni ne le veut, ni ne nis pas. Le j'eus, nu, n'annihile. Ne nie. Ne se dit pas. Je ne mens. Je n'ai pas menti. Je n'annule. Je me. Je ne meus. Eux. Je ne meus. Je nue. Je ne ce. Je ne me noie. Je ce n'est ni n'ai-je ni nues. Je n'annule. Je est ce. C'est ce, le, me, de, ne, le, veut, je ne. Ce je n'eusse. Ne dit. Je ne veux. Je n'ai. J'eus ni. Je ne me suis vu. Je ne veux ne dit. Je ne veux ne lève, ne me lève, ne me dit, ne ne m'est. Je ne gifle. Je ne me gifle. Je ne me hue. Je ne me tue. Je ne me heurte. Je n'eus eu giflé. Je ne m'en gifle pas, je ne m'en heurts. Ils ne veulent. Ils ne nul. Je ne nul. Je ne me meus. Je ne me l'est. Je n'eus pas à héler. Le peu ne ce, le peu n'est, et ne nie. Un je de peu qui n'est et est je ne. De peu de. Ni je, ni ne, ni moi, ni eux. Le peu, je qui ne, le peu, je qui ne dit, je ne dis je. Je ne me noie. Je n'ai noyé. Ce peu, ce je peu, ce le peu de je, de peu de je. Ne n'ai n'a n'y n'ont n'est. J'ai ne. Ne meule. Ne m'y mêle. Ne meut. N'en. Je ne m'hélais, ne m'huais. N'eus pas. Je ne meule. Je n'hèle. Je ne loin ne m'hèle, je ne suis loin, je ne le suis pas à héler loin, à m'huer loin, je n'ai pas hululer, je ne le me suis pas hélé, je ne me le suis pas mené ni dit ni nié ni hué, je ne me suis, je ne l'est, je n'ai ni je ni menée ni meule, ni moulé, ni nullé, ni hélé. Je n'ai ni je. Je ne meule. Je ne m'hèle. Je ne m'hurle. je ne l'ai loin lui, je ne l'ai nié, je ne l'ai dit, je ne l'ai appelé. Je ne me mêle. Je ne niche. Il ne meule, il ne m'hèle, il ne me dit, il ne mène. Il ne me mène. Il ne me moule, il ne me mêle. Je ne me moule, je ne me mêle. Je n'ai me le dit, je n'ai me ni n'ai je ni n'ai pas ni n'ai eu eux ni n'ai eu hélé. Je ne nul. Ce je ne nul. Je n'est je ni ce nul. Je n'ai nul. Je ne m'ai. je ne me suis mené ni nié ni hué, je ne me, je ne l'est, je n'ai ni je ni me ni mené ni meule, ni moulé, ni nullé, ni hélé. Ce ne meule, ce ne mène. Ne me mène. Ne me moule. Je n'ai ni ni n'ai eu, ni eu, ni eux, ni n'ai eu eux, ni ai hélé. Ce peu de je ne veux. Je, nu. N'hèle. N'hume. Je ne vais. Le me de ce peu de je nie ne me noie, je ne, je ne suis ce n'est. Je mouds. Je ne m'eus mû, je ne m'ai mû, je n'eus, ne me veulent. Je ne c'est je ne ni. Je ne me suis. Je ne m'ai. Je nue. Je me nue. Je n'y ai mis me. Je ne mets ce le là. Je ne le suis. Ce ne me. Je n'ai ce le. Je n'y ai. Je n'y eux. Je n'y eux. je n'eus, nieu, je n'ai. Nieu. Nieux.




Ainsi s'achève Le Train de Christophe Tarkos, édité le 10 juillet 1996 par la Station Underground d'Emerveillement Littéraire avec une couverture de William Brown. Tirage de 125 exemplaires fabriqués manuellement.
Un ultime tirage de 12 exemplaires a été réalisé en novembre 2005 pour des amis.

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posted by Lucien Suel at 07:58 3 comments

vendredi 7 février 2014

Un poème de la taille d'un timbre-poste (par gnoir)

gnoir et moi, nous suivons mutuellement sur Twitter.
Suite à un échange autour de la poésie élémentaire, il m'a proposé de "vasecommuniquer" avec lui sur le projet d' UN POÈME GRAND COMME UN TIMBRE-POSTE.
Je l'accueille ce jour au Silo tandis qu'il présente mon travail sur son site.

1. Le timbre
2. Le poème écrit au verso du timbre
3. Le timbre sur l'enveloppe
4. L'arrivée du  timbre poème chez son destinataire
6. Le texte du poème timbre de gnoir

Le texte barré correspond à ce qu'il a fallu couper pour faire tenir le poème sur un timbre poste. Une sorte d'épluchure. Le titre, notamment, a sauté.
L'Antisèche

Le scribe aux mains minuscules
moins grand qu'une once
pondait des poèmes si fins
qu'on finissait par les prendre

pour des petits pois
on se repassait le mot
poèmes strowbass encordés
aigus au timbre d'aigrette
compo sonore
pour pattes de mouches
comme un sale virus bonhomme
la langue collée facteur chance
dénominateur commun
du coléoptère bousier

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posted by Lucien Suel at 06:26 5 comments

jeudi 6 février 2014

Jean-Pierre Bobillot [arithmogrammes] 4-5

5.
.Mouvant tissu.Cr.Issu.Cri.Ssu strié de.Saturé
.E de fresq.De questions sans réponses,allusiv
ludées,d’appels,de confidences.Seule,elle rest
Le geste,imposs.Imperceptiblement,s’est altern
st altéré.Se tordre.Ralenti.Vite.Ralenti.Vite;
s vite.Puis précipité.Ralenti encore.Imp.Immob
té que troublait seul,à intervalles,le claquem

Cr.Scr.Crs.Crss.Crsp.Crst.Scrt.Crisp.Scrut.Cri
,électrique,qui se froisse,remonte,aux.M’oindr
Que m’.Rbes d’écume.Moindres gest-------------
Fr.Ffr.Frs.Frss.Frsq.Frst.Ffrt.Frusq.Ffract.Ct
lité que trouaient.Cribl.Blaient seules,à inte
rvalles,le flaq.Blême&flasque.Rvalles,le claqu
lle effleure le sol...S’y app...les arbres inc
arnate.Le pied est cambré.À la cheville,la f--
--------------nches souples vers l’eau,il fall

e baisser au passage,on ne ramait plus.On se r

ement.Robes d’écume.Gobes bitume.Gerbes de br.
-ncieuse.Comme absente,réservant l’----mité de
ses pensées.Le bord de la robe,à mi-cuisses;l’

xte.Dé.Cousu de filigrane blanc.Digest.Corps.T


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mercredi 5 février 2014

Phrases (6) par Ralouf

Il existait à Tokyo, à l'emplacement actuel du grand magasin de fripes 109, la "ruelle des lettres d'amour", où des scribes avaient leur stand.

À la gare d'Utsunomiya, un peu cachée, dans l'ombre, une petite statue de gyôza (ravioli chinois frit, spécialité de la ville) dotée de membres.

À l'immigration, je remarque au bout de quelque temps une fresque de dessins d'enfants au sylo (étoiles, visages, idéogrammes maladroits) sous le comptoir d'environ 1m20 de hauteur.

Dans la rue, je tombe nez-à-nez avec un homme à tête de tigre surmontée dʼune perruque rose. Il distribue des journaux.

Au bar “Idiot savant”. Jʼy vois un programme plus quʼun sarcasme. L'idiot savant c'est aussi l'idiot savant-fou, qui mélange tout au petit bonheur et BOUM ! (ou bien de beaux précipités)

Les meilleurs croissants que j'ai mangés au Japon sont vendus dans la boulangerie Le Labyrinthe.

À Kanamechô, un immeuble résidentiel sʼappelle “Espoir court”. Vue ailleurs : la résidence “PlaireDeuxQ”.

Il arrive de bon matin très enthousiaste, surexcité même, et me dit : “j'ai remplacé la guitare par un éléphant !”

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mardi 4 février 2014

Sombre Ducasse (version justifiée) 67

érostatique utilité & boisson soumise

exubérance et règles subtropicales de
l'abri les physiques turbulents issus
des carnavals misérables & des pleurs
d'oreiller dans l'étonnante lueur des
cerveaux gantés de virginité héroïque

le grand pardon blessé par ton cri de
passoire insensée ô grand vide établi
tu rayonnes Eve sobre & crépusculaire

femme reine extasiée éperonnée par la
justice repue vague & primitive seule
la grande Pythie prudente de la folle
invention reste constante baroque par
incompréhension ô frère élève le vase
le gratin gonflé de liberté gueuserie
universelle bétonnez-vous forêts sans
profondeur rivières embaumées pleurez
liberté déçue par les états enflés de
domination évasions déchaînez-vous le
traumatisme cravaché du passé soulève
sa tête hideuse au dessus des épaules
de son erreur affamée acrobate dément

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