mardi 31 décembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 62

échappant aux dents de plâtre de tous
ces docteurs public-relations pareils
à des baleines ensablées échouées sur
du foutre décomposé super Kro-Nonosse
noyé dans la chaleur celui-là avec sa
fille nue et dorée hanches-pendules à
onduler les mouches affectueuses pour
ouvrir tout ceci sur un fond déchaîné
d'orchestre de la Nouvelle-Orléans et
avec une scène scatologique évoquée à
Istanbul par lui-même mais il est soi
habillé d'argent et velours bleu-pâle

l'écrevisse déjà rougie se cache sous
une pierre de lune nous irons pas sur
des rails musicaux même dans une auto
parfumée à la violette il ne pourrait
jamais répondre à l'une des questions
de son cheval assassiné il décrira un
meurtre vietnamien perpétré de Samson
Manson il est décoré bise le sinistre
ministre de la guerre à qui ira faire
l'amour sous la main du coiffeur dans
celle du barbier est-elle une isle du
prince dans la mer de Marmara amenant
autres zones de plaisir que coq & cul

lèvres aussi la création se plisse en
deux entre ses crochets la pipe joint
et consume les rêves dans un miroir à
cuillère à soupe où se reflétera rose
une chrysler cernée par le choc de la
boule colorée l'enfant-chrysanthème a
dit cheveux d'herbe sa main lucide et
transparente l'ordure a fleuri sur le
lit-cage le bateleur amassant dans sa
poubelle blanche puis expectorant sur
son petit crachoir tout ceci est très
lié aux sécrétions internexternes aux
coulures après la position trop chose

le liquide marin amniotique se répand
lentement sur les draps du lit suçant
comme un Oriental malhabile parfum de
l'herbe entre les lèvres de M.-Jeanne

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lundi 30 décembre 2013

La limace à tête de chat (64)

Dédicace à Zéo Zigzags

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samedi 28 décembre 2013

Le Train de Tarkos 66

Christophe Tarkos

Le Train (66)

Que de roulements sans un train en vue

C'est signe que je n'entends pas pleinement, je ne peux entendre tout ce que je me dis je ne suis pas sourd je ne suis pas dingue mais je ne peux tout entendre, je n'entends pas tout, je n'ai pas de mal à tout entendre. Je ne suis pas gardien. Je n'ai pas sonné. Je n'ai pas que gardé.

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vendredi 27 décembre 2013

A l'affiche, le tweet de jardin en 140 caractères


Lecture du 26 novembre 2013 au Musée d'Art Contemporain de Genève.

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jeudi 26 décembre 2013

RETOUR À LA CASE DÉPART (6/7) - Daniel Fano

6.
Création des frères Miller, Manchester : vingt ans plus tard,
le blouson bomber Baracuta G9 a tourné rebelle quand Elvis
l’a enfilé cinématographiquement.
Cool avec Steve McQueen, Frank Sinatra,
l’avatar Peyton Place (le gentil Harrington), Joe Strummer
et tutti quanti – l’usine relancée par WP Lavori,
le designer Kenichi Kusano devait le réinterpréter
sous l’appellation Blue Label.
C’est rien que des trucs bizarres : bimbos grandeur nature,
évocation fétichiste sur le mode marketing – mais oui, les morts
sont toujours très bavards, Facebook ne suffit pas pour faire
de la politique, un trou dans le mur montre
ses oreilles de lapin, Picasso pourrait terminer sur une
double injonction contradictoire
et le jeu vidéo détraqué.

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mardi 24 décembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 61

au début le cerveau digère une saison
printemps émotions en créations nuits
ddt douces comme vin une brute jamais

quatre tarifs ébahis le garçon du bas

brute nylon pour un intense détergent

sonner réveil des consciences chapeau

moyen 39-45 sur des boules les queues
branchées lignes dont direction verra
sud-chiottes depuis des décennies les
porteurs morts faisant l'autorité des
presses-baudruches lui lira pour vous

couteaux le barbier corporel châtrant
les fonctionnaires de ventres pollués

mousse Viêt-Nam politiciens Zorro mis
en garde bitecuque pour compléter une
expérience acquise dites vu va Arthur
vas-y ô mère nature en 2048 on foutra
la zone découverte pays couvre chiens
politiciens-ciens pour Manson fils de
l'homme écrire haine tissu dirigeable

gonfle-hit 24-36 tintamarre carrosses
dans bouzines précieuses et fumerolle

écailles comme des maisons gorgées de
sciences détergents ailleurs loin par
des nuits charriant des glaçons noirs

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lundi 23 décembre 2013

La limace à tête de chat (63)

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samedi 21 décembre 2013

Le Train de Tarkos 65

Christophe Tarkos

Le Train (65)

Le train troque son rail pour un autre arc-en-ciel
Je n'ai pas été plumé. Je ne me suis pas fait plumer. Je ne suis pas le dindon de la farce. Je n'ai pas de doutes. Je ne suis pas une dinde un dindon un dindonneau un indien un dingue un troupeau de dindons. Il me reste des plumes. Je suis au chaud, assis, siégeant, sage, agile, noble, domanial, altier, joli, je ne gêne personne, je n'ai pas été humé par tel ou tel, humé par un tel, humé par je ne sais qui, humé par je ne sais quel animal. Je n'ai pas été humé, je passe c'est tout, dans mon univers, je passe.

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vendredi 20 décembre 2013

Protolimace à tête de chat

Cette image nous a été offerte par Le Lièvre de Mars, une des plus intéressantes librairies de Marseille (21, rue des trois Mages). A visiter : L'entonnoir du Lièvre.
Merci à Dax et Jean-Roch.

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jeudi 19 décembre 2013

RETOUR À LA CASE DÉPART (5/7) - Daniel Fano

5.
Trois mille talonistas qui ne savent comment
tortiller du fondement de manière idoine : donc, ne regarde
pas tes pieds, ne croise pas les jambes comme si
tu étais un mannequin sur une ligne imaginaire, monte les
escaliers, danse un peu, petits pas, tapis rouge, repars
sur tes Scholl orthopédiques.
La pornographie ne fait plus scandale quand les corps
sont nus : c’est quand tu te rhabilles que tu attires l’attention
de tous – tu te rappelles de ce que le philosophe
disait de l’érotisme : il ne suggère pas, il sert à lutter
contre le sexe, à en prendre le contrôle.
Et puis, le temps joue en général en faveur de l’adversaire,
un vieux cheval de retour, tu veux « absolument » revoir
cette poudrière, 60% des Néerlandais adorent le
french kiss, Fallopia japonica ne s’appelle plus Reynoutra
japonica, la colonisation exponentielle de l’Europe
a commencé dès le milieu du siècle dernier.

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mercredi 18 décembre 2013

Mr Molloy - Poème bouturé

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mardi 17 décembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 60

chronique de politique intestinale au
cours de ces nombreux voyages ils ont
rencontré sombre nombre de tribuns et
tribades à tout seigneur tout sonneur
voici le docteur Omnes le dresseur de
pigeons le démocrate déçu l'homme aux
pantoufles en peau de lapin celui qui
en suçait trop le flûtiste funèèèèbre
le peseur de lait pénicilliné docteur
Ben Oôôômm Ess Wé le témoin volant le
programmeur en retraite le psychiatre
étymologique Paul Chicon le désespéré
professionnel hareng le royal le type

à tout baigneur tout bonheur voici la
bienheureuse Lucie Poirel le réacteur
en chef Pat'O Gas le démocrate du cul
Cosmik Galata le vénusien-furoncle le
barbier corporel le slip pestilentiel
le cerveau-trou-roman-photos Kkro-Noç
Tro-Pi-Ga l'être calcaire Hair-Coated
Monster Mauricette Beaux-Arts Sherlok
Krishnamurti Lulu Tatu abbé Catalogue
& marchand de savoir-saucisse le type

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lundi 16 décembre 2013

La limace à tête de chat (62)

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samedi 14 décembre 2013

Le Train de Tarkos 64

Christophe Tarkos

Le Train (64)

Le petit train au trajet prévu en un long trajet

Je n'avance pas. Je ne me suis pas avancé. J'ai laissé absolument le nombre complet de rangées de sièges par-devant moi. Je n'y ai pas touché. Je ne me suis pas levé. Je n'ai pas levé le petit doigt pour m'avancer, l'air de rien d'un ou deux sièges vers l'avant où il n'y a personne. Je n'ai pas bougé. Je ne sais pas si j'aurais osé. Je ne nie pas tout en bloc. Je précise.

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vendredi 13 décembre 2013

Ici et là

Mort d'un jardinier
C'était il y 5 ans. Mort d'un jardinier, prix Griffe Noire du meilleur roman français de l'hiver 2008-2009. Le point de vue de Gérard Collard
Article de 2013 sur le blog "Lis Tes Ratures".
Lecture de novembre 2013 par LilaVert l-l.

Zéro+zéro=deux
Un texte expérimental (cut up et néologismes) inédit sur le blog "Mutantisme"
  
Sur le blog de Brigetoun, un extrait de "La poussière" (dialogue textes-photos) par Lucien et Josiane Suel (éditions Publie.net)

Sur le blog de Michel Durigneux, "L'imagement", une photo-souvenir de la rencontre à la Très Petite Librairie de Clisson, accompagnée d'un extrait de Canal mémoire.

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jeudi 12 décembre 2013

RETOUR À LA CASE DÉPART (4/7) - Daniel Fano

4.
Bien sûr qu’il voulait vivre encore : il n’irait pas se faire
descendre n’importe où, n’importe quoi
pour se tirer d’affaire, et quelques palmiers lymphatiques
– tout était rongé par l’humidité lagunaire, le grillz de Madonna,
mais pas au-delà du quart d’heure, et George Clooney
n’a pas renoncé à son Omega De Ville Hour Vision, boîtier en
acier sur bracelet cuir, trois aiguilles, deux ouvertures
dans la carrure, curieux bruit de bouche
et le changement de direction s’opère en dérapage contrôlé,
t’es vraiment un enfoiré, la 9 mm Parabellum
ressortait, elle sifflait, sa course entraînait des morceaux
de cervelle et des fragments d’os, l’envoyé d’Alice
voulait savoir qui tirait les ficelles de ce pantin, il poussa
la porte, une épaisse odeur de graisse de mouton
lui tomba dessus.

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mercredi 11 décembre 2013

L'ombre du 11 septembre - Flanjou


L’ombre du onze septembre porte un turban multicolore avec des étoiles blanches sur fond bleu ; elle flotte en haut d’une hampe verte.
L’ombre du onze septembre est un croissant chaud dont le grondement dans le ciel fait vibrer les nuages et se taire le  tonnerre.
L’ombre du onze septembre est plus prégnante que le souvenir d’Hiroshima, et le devoir de mémoire n’a pas d’effet sur elle.
L’ombre du onze septembre est un tapis de forteresses volantes déroulé de la Seine au Rhin entre Octeville  et Arnheim ; son histoire n’est que méandres.
L’ombre du onze septembre est une moquette de B52 volant au dessus de Dusseldorf, de Dresde, de Haiphong, un cauchemar que nul ne veut plus revoir.
L’ombre du onze septembre est le souvenir glorieux d’un désespoir collectif, la poussière qu’on mord, les enfants éventrés, les corps mutilés qui se consument, la chaux des gravats qui empoisonne les poumons, j’étouffe, le béton qui broie les membres et les poitrines, en surimpression sur la brume ocre tactile, et des éclairs dans l’obscurité, comme des lunes qui s’effacent contre les rides d’un étang la nuit.
L’ombre du onze septembre est l’explosion d’un kamikaze sur un marché oriental, le visage blême du tueur fanatique affublé d’une barbe noire qui lui mange les joues, le visage ravagé par la haine de celui qui a vu son enfant mourir, le visage soucieux des autorités, le visage béat du lauréat du jeu télévisé, le visage du sportif, déformé par la grimace d’effort qu’il convient d’afficher pour affirmer son image, le visage du lobbyiste, avec sa fine moustache de traître, le visage assuré du spécialiste qui ne doute jamais, le visage impavide du temps qui passe, chacun n’en voit qu’un côté, le visage serein du bon côté des choses quand les soucis d’un soir occultent tout le reste.
L’ombre du onze septembre est un sous-marin nucléaire oublié sous les glaces du pôle, rodant dans un silence vert, un silence qui résonne, ponctué de bips de distributeurs de monnaie à sec.
L’ombre du onze septembre est un soir, un soir à Reischoffen ; on entendait les cavaliers charger, un bras, une jambe, une tête, rouge, impair et manque au casino de Niederbronn.
L’ombre du onze septembre est une chenille qui recommence, une danse des canards qui n’en finit pas, dans les circonvolutions de la cervelle des cuirassiers fauchés en pleine charge au cœur des vignes.
L’ombre du onze septembre est une couverture de drap militaire mi bleu horizon mi vert-de-gris, que des gardes tentent de tendre sous le ciel en prévision du jour où il nous tombera sur la tête.
L’ombre du onze septembre est un store tiré sur la terrasse pour protéger des radiations solaires les vieillards qui s’y tiennent.
L’ombre du onze septembre est celle de Zarathoustra qui descend de la montagne en chantant et embrasse sa grand-mère en descendant.
L’ombre du onze septembre est un projet marketing à gros budget ; le ministre apparaît sur l’écran, il a l’air sans défense d’un bébé qui vient de naître, il gazouille et fait des bulles de salive, on lui achèterait son quatre-heures chat en poche ; voyez, je suis sans malice, je suis votre âme candide, votre cœur pur effarouché, je suis vous ; je suis l’avenir radieux qui vous guette, j’éclaire votre chemin, soyez sereins, ayez confiance : je réchaufferai vos vieux jours.
Mais malheur à ceux qui dérogent !
L’ombre du onze septembre est une serre faite de panneaux de verre fumé qui abritent une sombre végétation d’angoisse et d’inquiétude dont les volutes étouffent tout ce qui saille.
L’ombre du onze septembre est un vélum d’éclairage urbain qui cache à nos yeux les étoiles du ciel ; chaque matin, c’est la course, le train, la solitude et la fausse indifférence, c’est un regard qui te juge dès que tu as le dos tourné, la crainte, la méfiance, une façon de te jauger, de te classer, un regard en douce, le nez dans le journal, une façon de ne pas t’accueillir, c’est un regard perdu à travers la vitre derrière laquelle défilent le bocage, les bois aux arbres défeuillés, les lignes électriques et un silence qui chuinte..
L’ombre du onze septembre est une épaisse couche de feuilles mortes sous laquelle fermente un terreau de révolte.
Extrait de "La Rabidiade"
(c) 2012 Les Cahiers du Petit Curé

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mardi 10 décembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 59

il a coupé dans les textes reçus dans
la boîte le biais des p et t il avait
aussi accouplé des magnétophones cela
c'est clair c'est transparent cela se
suffit à soi-même le mode d'emploi se
trouve dans l'emballage pourquoi donc
nous faire chier avec des exégèses il
a tout à fait raison that's right the
maskara snake & pas plus de 1O mg par
jour centipèdes armure des tarentules

larmes fondues parlez-nous du rock de
l'écologie de la manipulation de tous
les médias donnez la réponse sagouins

la vache continue à pisser en tendant
la queue loin derrière elle ouvre tes
jambes de coton pâle chair offerte au
consommateur à bas prix dérisoire jus
acidulé sur la lèvre rectale & besoin
de rien besoin de dissocier encore un
mot & d'autres mots les enfoncer plus
avant comme bite-poignard fouille les
bouches des rois dingues ivrognes sur
l'arrêt de tout pitres assistant sans
y comprendre beaucoup à la culbute du
temps cristallisant la vapeur blanche
de l'espace et les atomes de chair en
mouvement cimetière rosâtre et fesses
brunes le sombre sombre sombre goutte
de sang qui perle concentrationnaires
soyez raides prenez le train nitrique
de caoutchouc abattez le ce témoin de
charge aux frais du ministre sinistre
de la guerre plaisir passager et dans
les chambrées stroboscopez enfin stop

les hagiographes ne vont pas tarder à
se manifester maintenant là où ils se
sont assis hé il semble qu'il n'y ait
qu'à continuer d'écrire une suite aux
aventures de Cosmik Galata voici nous
en sommes au chapitre 23 il relate la
rencontre de CG & el hombre invisible

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lundi 9 décembre 2013

La limace à tête de chat (61)

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samedi 7 décembre 2013

Le télé thon

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Le Train de Tarkos 63

Christophe Tarkos

Le Train (63)

Un train, non, ne montera jamais dans un train
Je n'emmagasine pas tout ce n'est pas de mon ressort, ce n'est pas de mon ressort, je n'emmagasine pas, ni n'emmagasine tout. Je n'essaie pas. Je n'en vois pas l'utilité. Je ne sais pas où ça va. Il ne va pas faire de vagues. Je ne vois pas, je ne me souviens pas, je n'oublie pas, je ne me conseille pas, je composte naturellement, je ne me vois pas, à l'entrée, au début, qui composte. Je n'ai pas oublié, ai-je oublié.

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vendredi 6 décembre 2013

Poème express : Vague de pitié

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jeudi 5 décembre 2013

RETOUR À LA CASE DÉPART (3/7) - Daniel Fano

3.
Cette fille de diplomate n’hésite pas à déclarer qu’elle
utilise le plus souvent des papillons et des insectes,
elle situe l’épiphanie après l’effondrement de
l’action Blackberry, la capacité d’émerveillement prend
des allures de Fukushima, le même dieu
que les Martiens, H&M se prépare à délocaliser une partie
de sa production en Éthiopie et la petite balle de 45
grammes rebondit jusqu’ici, c’est un extraterrestre
qui a l’esprit de compétition, s’affranchit de la lourdeur
historique, se déploie, se retire à toute vitesse
et la serveuse de bar les seins à l’air, les cheveux
en bataille en guise de boussole.

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mercredi 4 décembre 2013

Un autre poème visuel de John M. Bennett

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mardi 3 décembre 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 58

à l'ombre des jeunes fesses en pleurs

appel sous les drapauds et défense du
territoire par des aides de technique
militaire modernisée aux pays en voie
de sous-développement y a bon boucher
tous les trous fondateur inexprimable

Kronos jette le temps par une fenêtre

la musique une grève éternelle sur la
banquette de l'autobus vomir la secte
des skopsys scope le ziz lui commence
de glisser dans sa main tremblante et
il rejoint au bord du vide sa feuille
de vigne comme à dikili où frottaient
ses lèvres sur le sable brûlant comme
les petits grains y collaient sur son
bras brun qu'il suçait tiède dans les
cuisses ouvertes au soleil de turquie

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lundi 2 décembre 2013

La limace à tête de chat (60)

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