jeudi 30 mai 2013

Les roses (Anne Ansquer)

Je vois, les feuilles de leur cou tourné or
et ourlé, jaune clair osé,
orange ou vert à l’envers du décor,
elles dépassent.


La vie plus simple avec la joie de quoi
ouvrir les vannes du temps qu’il fait,
froid et glacé dans -le -bain -ce- jour,
je ferme la fenêtre.


Ma cheminée, au feu des prés
fenaisons joies livres moutons,


le cœur battant devant l’allée, le jour printemps
devant et alentour les jours
le feu le ciel dans les jours
y compris de vaisselle,


tôt levé soif
de viendra-t-il
et de Chablis,
chocolat chaud
conversation de sable les mains ,


Je n’avais pas dit à Brume, à Soleil, à Trépas,
-à l’ombre qu’ils avaient tous-


mon aubépine enfance en chien d’eau
le jardin -de- tissu -d’y -croire
ma balance – matin
l’été sur un pied,
à voir, le ciel étant, si bleu qu’en le coeur bondissant
ému,



peine qu’en malgloire:
dedans,le regard était noir et gisant
un sourire vomissait la môme irrésiante en son sillon total.


Loin, l’entremisé
je partais,


murmuréenne


gloire de primevère
orangée, volumine, cappadocée,
dessus les champs bronzés des petites mains
tellement remplis, verts


qui? tous,
les champs mes amis


infinis, étaimants.


                                            "Les roses" (anniversaire de L.)
                                            5/05/2009
                                            © Anne Ansquer



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posted by Lucien Suel at 08:36