mardi 26 mars 2013

Sombre Ducasse (version justifiée) 24

soupirs dans le cimetière orangé dans
mes draps crachat humide sanglant les
sacs d'Athinai lèvres doigtent lisses
d'ouate avec cet oeil fixe et noir un
coq s'enfonce la toison du brouillard

oh la pleine nuit la pleine mer image
enfantine mon crâne rasé rallongé sur
le pont du Karadeniz dans sacré fondu
de bruits délirants clash baoum clash
avec son tremblement affecté en gorge

voici le puits comme une auberge avec
flocons écrasés de sexe bleu dans les
draps les roseaux noirs les crécelles
obstinées & l'âme savante du paquebot
éclairant la fumée lumière vacillante

regardez les oiseaux du jour et de la
nuit perchés sur une corne de ce gros
taureau sombre et vivant moi découvre
deux jambes éternel bleu-Träkl tendre
que moi mordille suçote croque crisse
oiseaux durablement comme le goût des
herbes dans les lèvres prolongées des
minutes rayons x au travers la paille
de mes souliers qu'ils soufflent dans
les ongles oui tout le monde en piste

oui clappe les mains & mouve your ass

oeil l'oeil place à la joie la soirée
ne fait que commencer ne fait que com

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posted by Lucien Suel at 07:45