vendredi 30 juin 2006

Silo (29) Dan Simmons

Pour y arriver, il fallait traverser la rivière Buffalo sur un pont métallique à voie unique entre deux silos à grain à l’abandon.
Lorsqu’on débouchait sur ce que les gens du coin appelaient «al’îlet », bien que ce n’en soit pas un à proprement parler, il y avait dans l’air une odeur de Cheerios brûlés parce que la seule entreprise qui fonctionnait encore au milieu des entrepôts et des silos abandonnés était une fabrique de General Mills située entre la rivière et le lac Erié. p. 32

Deux des fenêtres de la salle donnaient sur Ohio Street et Chicago Street ainsi que sur les silos à grain abandonnés et les usines qui se trouvaient à l’ouest. p. 33

Rien que des herbes hautes dans les terrains vagues qui le séparaient des silos et des usines au sud-ouest. p. 35

Le printemps venu, quand toute la rue avait été promise à la démolition, Kurtz avait envisagé de déménager dans l’une des salles du Harbor Inn ou dans l’un des silos désaffectés du voisinage, mais Arlene avait trouvé assez d’argent pour s’installer dans Chippewa Street, et l’affaire avait été conclue. p. 43

Aussi, tandis que la lumière déclinait sous la pluie, que les lampadaires s'allumaient et que la circulation du dimanche soir se faisait de plus en plus rare, le Dodger roula vers le sud, passa sous l'autoroute, traversa le pont étroit qui conduisait dans l'île, là où se dressaient les vieux silos désaffectés et où l'air était imprégné d'une odeur de Cheerios brûlés, et roula de nouveau vers le sud, jusqu'au carrefour triangulaire où Ohio Street et Chicago Street prenaient fin, là où se trouvait le Harbor Inn abandonné qui servait de repaire au privé. p. 249

Dan Simmons, Une balle dans la tête, Editions du Rocher, avril 2005

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posted by Lucien Suel at 08:04